Salut les amis
Voici ma dernière acquisition, ce livre n’est pas nouveau mais il m’intrigué et la chance à voulu que je puisse le feuilleter au « FURET ».
Ayant déjà du même auteur HUGUES CHEVALIER «Un aérodrome du Pas de Calais en guerre » sur le terrain de NORRENT-FONTES, à mon idée un ouvrage magnifique, racontant l’histoire avec un grand « H » mais aussi la petite de ce terrain du nord de la FRANCE. Un livre agrémenté de croquis et de photos, qui donne certainement une idée précise de ce qu’était tous les aérodromes agencés par les Allemands, mais également de la période antérieur Française et un bref résumé lors de la première guerre mondiale.
« Crashs sur le Pas de calais 1940-1945 » relate avec plus ou moins de précisions selon les archives ou les témoignages disponibles, les crashs (près de 300) des avions aussi bien Allemands qu’Alliés tombaient dans les cantons de l’Audomarois, le haut pays et le Lillérois. On relate bien évidemment l’aventure de l’As aux jambes coupées DOUGLAS BADER. Mais deux fait m’ont particulièrement touchés, déjà par ce qu’ils se déroulent dans le canton de LUMBRES d’où je suis originaire mais aussi parce qu’ils concernent des aviateurs Français.
Le premier concerne CLAUDE BEASSE (FAFL) tombé dans le hameau de WATTERDAL/SENINGHEM à bord d’un SPITFIRE Vb du 222 squadron, le 12 avril 1942. Claude BEASSE repose toujours dans le cimetière de LONGUENESSE.
L’autre, un HALIFAX III du groupe Français 347 « TUNISIE » qui s’écrasa à LUMBRES le 8 aout 1944, tout l’équipage perdant la vie. Trois des membres de l’équipage reposent toujours dans le cimetière de LONGUENESSE.
La narration d’un autre crash m’a éclairé sur l’existence d’un accident survenu dans mon village de NIELLES LES BLEQUIN. J’avais entendu parler qu’un Ju88 était tombé à la fin de la guerre mais sans plus de précisions. En fait il s’agit du Ju88 G6 de chasse de nuit qui a percuté le relief qui s’élève brusquement dans le secteur, la nuit du 1 au 2 janvier 1945. On apprend l’immatriculation de l’appareil, son « nummer » et le nom des membres de l’équipage. Les quatre ont perdus la vie dans ce crash.
Voilà ce que je peux vous dire en gros pour cet ouvrage remarquable, qui a demandé 10 ans de travail à l’auteur HUGHES CHEVALIER pour nous éclairer sur ces faits.
olivier