1/72 Heller Morane 230

Ne voulant pas laisser ce kit tout seul dans le stock alors que je montais le MS225, je l'ai monté en parallèle.

Encore un kit de 1967, reboîté en 1994.
Les instructions...

...mais pas de fil de habunage dans cette boîte-ci!

Un seul schéma de déco, anonyme.

Les pièces


Lui aussi "from-the-box" (ou presque), avec une déco un peu différente...

Un grand succès de la firme Morane-Saulnier et de sa famille "parasol" avec plus de 1000 machines produites, le MS230 était l'avion d'écolage standard de l'Armée de l'Air dans les années 30, jouant un rôle comparable aux Stearman US ou au Tiger Moth anglais.
Premier vol en Février 1929, ce monoplan avec équipage assis en tandem avait une structure métallique entoilée sur la partie arrière et couverte de métal à l'avant.

Séparation des pièces des grappes, nettoyage des joints de moulage, essais à blanc d'assembalge ne montrant pas de problèmes, ça démarre bien.
La aussi le moteur fait illusion pour l'échelle. Cylindres en XF56 metallic grey suivi d'un léger jus noir. Collecteur d'échappement couleur bronze obtenue par un mélange pifométrique de Humbrol 91 Gold et HF3 Dark Earth.
Pour le dessous du fuselage (en fait l'extérieur du réservoir de carburant) j'ai ajouté un peu de Airfix M1 Brick Red au mélange précédent...

Le siège instructeur manque totalement de repère de collage, aussi j'ai d'abord collé le plancher puis ajouté le siège pour qu'il tombe sous l'ouverture...

Alors... ma déco!
J'ai choisi de représenter un MS230 de la Patrouille d'Etampes, qui utilisa 3 MS230 convertis en monoplaces et peints dans un schéma bleu et argent.

Ma référence est ce numéro spécial d'Avions:
[/url]


Pour la conversion en monoplace, j'ai commencé par coller de fines pièces de plastique par l'intérieur, puis ajouté du Tamiya White Putty pour construire la forme, et fini en passant quelques couches de plastique liquide (grappes diluées dans un reste d'Extra Thin).
Cette couche a facilité les derniers ponçages.

Pour les haubans, idem que pour le MS225, passage du fil dans les ailes avant leur collage. Les clips métalliques servent à éviter que les fils ne s'entremêlent...

Et on passe à la peinture!
Le bleu d'abord, bien laissé sécher avant de masquer et de passer l'alu.


Ensuite les décals - pas grand chose à poser puisqu'il n'y a guère que les cocardes et le drapeau de dérive d'utilisés

Je sais que le n° de série de l'appareil n'est pas correct pour un avion de la patrouille, mais j'ai choisi l'évocation plutôt que l'exactitude historique.
Licence artistique dira-t-on!

Après ça, le montage a sérieusement ralenti...
L'assemblage aile-fuselage est particulièrement casse-pieds, avec 5 (petits) mâts de cabane devant s'insérer dans des trus dans les ailes et des indentations (légères...) sur le fuselage. Problème, si ça rentre d'un côté, c'est mal positionné de l'autre. Et il faudrait au moins 4 ou 5 mains pour mettre tout ça en place. Sauf que l'espace dispo ne permet de toute façon pas de passer mes gros doigts.
Finalement j'ai utilisé du Cristal Klear pour fixer côté aile, profitant ainsi de la souplesse du collage pour ajuster côté fuselage où j'ai utilisé de la colle en tube histoire d'avoir un peu de temps pour ajuster.
Le résultat n'est pas parfait, et c'est très fragile car les points de contact sont vraiment tout petits.
Pas de photos de cette étape qui était particulièrement frustrante!

La suite? Poser simultanément les mâts d'aile et le haubanage associé... Là encore attention, les mâts sont très fins et fragiles, il faut vraiment les manipuler délicatement pour éviter la casse. C'est déjà assez difficile comme ça, pas la peine d'en rajouter!

Bon, avec de la patience on y arrive...

Je me suis occupé des haubans avant de poser le train - là encore le 1/72 c'est totu petit et même glisser les brucelles est difficile. La cyano aide bien avec son temps de séchage ultra court!
La pose du train a amené elle aussi son chapelet d'essais/échecs/jurons/ on recommence... jusqu'à un petit miracle se produise et que tout reste à sa place.

Après ça la pose des haubans de dérive a été une balade dans un parc... 2 fils collés d'abord sous le fuselage, passés dans les trous prévus par Heller, et finalement collés à leur point de départ. Simple! Les pinces métalliques ont servi à garder la tension du fil le temps de coller tout ça.

Bon, ben c'est fini.

La fin dans la galerie.