Les Mirage 2000 de la 12

J'avais le soleil de face, les photos sont donc un peu foncé mais on arrive à lire les plaques d'immatriculation (12-YE+12-YU)

Salut Antoinne,
Sympa tes photos !

Merci mais il y en a encore.

salut a tous

aujourdui, beaut temps et coup de soleil, gadjet et TBM 700, une super journée quoi, j'ai meme vu edmond qui est sorti de sa taniere.



bout d'aile coupé, dommage





un dijonnais venu dans ch'nord, al BA 103

Tes photos sont superbes Antho103 !!!

merci antoinetiger, peut etre un jour ,pourrions nous nous voir en bord de piste, moi j'habite a 10 km de la base


quand des mirages 2000 ' se montent dessus'

De trés belles photos
merci
olivier

Tiens, en voyant les 2000 se monter dessus, ça me rappelle un truc!

Un jour où l'OPO avait passé le terrain bleu (visi supérieure à 5 km et plafond correct: on voyait le ciel bleu à la verticale de la base) on n'y voyait pas plus que d'habitude, c'est à dire environ 2-3 km. Voilà une patrouille de 6 ou 7 B2 qui rentrent au break pour la 09. En début de dernier virage (on ne les voyait pas trop de la vigie) on entend à la radio:
-mais quel est le con qui passe devant!!!?
-...
une fois sur la piste, on peut trier les patates, les pilotes aussi et on entend:
-Le con, c'est moi, le commandant d'escadre!
-...
C'était le dernier du train de B2 et il avait doublé tout le monde en dernier virage... et sur la piste, commen il ne voyait personne devant lui...

Je pense qu'ils ont dû bien se marrer, au bar, plus tard!

Vive la Douze, la meilleure!
JJ

Jean-Jacques Petit a écrit:

Tiens, en voyant les 2000 se monter dessus, ça me rappelle un truc!

Un jour où l'OPO avait passé le terrain bleu (visi supérieure à 5 km et plafond correct: on voyait le ciel bleu à la verticale de la base) on n'y voyait pas plus que d'habitude, c'est à dire environ 2-3 km. Voilà une patrouille de 6 ou 7 B2 qui rentrent au break pour la 09. En début de dernier virage (on ne les voyait pas trop de la vigie) on entend à la radio:
-mais quel est le con qui passe devant!!!?
-...
une fois sur la piste, on peut trier les patates, les pilotes aussi et on entend:
-Le con, c'est moi, le commandant d'escadre!
-...
C'était le dernier du train de B2 et il avait doublé tout le monde en dernier virage... et sur la piste, commen il ne voyait personne devant lui...

Je pense qu'ils ont dû bien se marrer, au bar, plus tard!

Vive la Douze, la meilleure!
JJ

Ahhhhhhhhhhh!......................

Si tu pouvais compiler toutes ces anecdotes dans un recueil !
Qu'est ce qu'on se régalerait, le soir au coin du feu ! 100 fois mieux que la télé !

Raymond

ce matin, dans le jardin en train de profité du soleil, quand soudain

18/03/09

83 12-YC EC 1/12 CAMBRESIS

je constate avec plaisir que le 2000 N°83 est toujours intact ...

oui, c'etait lui en 2003 q'uil portait cette fameuse decoration tigre avec les yeux verts, l'YC etait le 112 a l'epoque de ce tiger meet de 2003, et le 112 et juste en dessous , on voit qu'il a encore les rayures bleus en sommet de derive, mais il appartient au 2/12.

antho103 a écrit:

oui, c'etait lui en 2003 q'uil portait cette fameuse decoration tigre avec les yeux verts, l'YC etait le 112 a l'epoque de ce tiger meet de 2003, et le 112 et juste en dessous , on voit qu'il a encore les rayures bleus en sommet de derive, mais il appartient au 2/12.

Le n°112 a le bidon ventral orné de l'éclair rouge et des noms inscrits dessus à ce que je vois

oui ce reservoir, appartenant au 1/12 a l'origine, porte tous les noms des avions qui ont equipé le 1/12 depuis la création de l'escadron, mais bon on voit que la peinture commence a partir avec les echauffements de la bete. remonte cette page , tu verras ma 2 eme photo, les reservoirs pendulaires sur le 12-YR sont decorés de la sorte.

le 12-YR a des tigrures sur le bidon de droite

Jean-Jacques Petit a écrit:

Tiens, en voyant les 2000 se monter dessus, ça me rappelle un truc!

Un jour où l'OPO avait passé le terrain bleu (visi supérieure à 5 km et plafond correct: on voyait le ciel bleu à la verticale de la base) on n'y voyait pas plus que d'habitude, c'est à dire environ 2-3 km. Voilà une patrouille de 6 ou 7 B2 qui rentrent au break pour la 09. En début de dernier virage (on ne les voyait pas trop de la vigie) on entend à la radio:
-mais quel est le con qui passe devant!!!?
-...
une fois sur la piste, on peut trier les patates, les pilotes aussi et on entend:
-Le con, c'est moi, le commandant d'escadre!
-...
C'était le dernier du train de B2 et il avait doublé tout le monde en dernier virage... et sur la piste, commen il ne voyait personne devant lui...

Je pense qu'ils ont dû bien se marrer, au bar, plus tard!

Vive la Douze, la meilleure!
JJ

OUPSSSSSSSSSS
tu as du te faire tout petit

Olivier,

L'aéronautique, militaire ou civile, amène parfois des surprises... bonne ou mauvaises: c'est toute l'histoire de l'humanityé. Et que dire des avions qui se doublent sur la piste, à l'atterrissage,... sans se voir car dans le brouillard.

Tiens, en parlant de brouillard, m'en revient une!

C'était un vol de nuit à Marsan, en été. Avec la forêt landaise et le refroidissement au début de la nuit se créait un brouillard qui stagnait à deux trois mètres du sol et épais d'environ un mètre. Pas de quoi fouetter un chat, mais à l'atterrissage, avec le phore, c'est une autre affaire! Ceux qui ont souvent roulé de nuit dans ces conditions pourront imaginer la chose...

Donc, ce soir-là trois Mirage 4 en l'air pour un entraînement de routine. Le premier rentre et on lui signale le brouillard: il répond qu'il vient voir et que s'il y a problème, il ira sur Istres (les Mirage 4 avaient pour obligation d'avoir une réserve de carburant pour rejoindre le terrain le plus loin et, en plus, tant que les Mirage 4 n'étaient pas posés, le C135F de service restait en l'air...)

Donc le pilote vient, voit... et se pose.
-"Vous direz aux suivants qu'il faut faire attention!
-Roger, ce sera fait!

On répercute l'information à l'OPO (officier de Permanence Opérationnelle) qui, globalement, nous fait comprendre qu'il en a rien à secouer. C'est un lieutenant-colonel chasseur et le bombardiers ne sont pas son problème.

Le second Mirage 4A se pointe, vient, voit et ... se pose.
-Vous dire au suivant que c'est dangereux!

A la réception de l'information, l'OPO monte à la Vigie, voit et vient annoncer au Chef de Quart, à l'Approche:
-Allez, je joue un coup de poker... on le pose!

Et le troisième et dernier Mirage 4A se présente en toute connaissance des choses.
-Je vois la rampe d'approche et le balisage!

Il était en palier GCA à une vingtaine de kilomètres du terrain, à 500 mètres de hauteur, prêt à descendre pour la finale d'atterrissage. Celle-ci se passe bien et il annonce visuel de la piste aux minima d'atterrissage et après... plus rien!

Sinon un coup de téléphone affolé d'une des sentinelles de l'Escadron Chasse (à près de 3 kilomètres du seuil de piste) à l’Approche :
-J'ai entendu un grand bruit, puis plus rien! Venez voir, je ne suis pas tranquille. J'ai prévenu le chef de poste!
Pendant ce temps la Vigie n’avait plus le contact radio et appelait sans arrêt le pilote… qui finit par répondre
-euh… je ne sais pas où je suis, venez me chercher !

Et le Chef de Quart d’envoyer la 4L du CLA sur la piste pour trouver ce foutu avion ! Ben, il n’a rien trouvé, sur la piste. Alors il est revenu par le taxiway et en traversant le parking de la Chasse, il est tombé sur la sentinelle et le chef de poste. Ceux-ci ont montré la direction du bruit et le contrôleur y est allé.

Il a fini par trouver l’avion : il était arrêté à quelques mètres du grillage de protection du parking Chasse, dans l’herbe bien entendu et.. dans le brouillard aussi ! Le pilote, un ancien du 1/12 et un très bon copain, attendait patiemment dans l’avion, avec son Nav. Le contrôleur a donné toutes les informations pour que l’on vienne chercher l’avion et faire descendre l’équipage… Ce qui fut fait.

L’explication est simple : à l’arrondi, le pilote a été ébloui par le halot du phare et il a été aveuglé par une lumière blanche. L’avion touchait des roues pendant ce temps et le pilote a plaqué la roulette de nez au sol pour pouvoir freiner aussitôt que possible. Ce faisant, l’avion a pris un angle de 1 à 2 degrés par rapport à l’axe de piste et il a fini par sortie de piste… sans que son pilote ne s’aperçoive de cela tout de suite. Le sable (des Landes) a fait son œuvre et a freiné l’avion tout seul.
L’avion a été vérifié et il a revolé une semaine plus tard : il n’avait rien ! Messier fabrique décidemment de bons trains d’atterrissage. En revanche, le pilote a écopé de 5 points négatifs (si je me souviens bien) mais cela ne l’a pas empêché, quelques temps plus tard, de devenir le pilote de Marque du Mirage 4P. C’est vrai que c’était un très bon pilote et très professionnel.

That’s all folks !
Vive le Mirage 4A !

JJ

Jean-Jacques Petit a écrit:

Olivier,

L'aéronautique, militaire ou civile, amène parfois des surprises... bonne ou mauvaises: c'est toute l'histoire de l'humanityé. Et que dire des avions qui se doublent sur la piste, à l'atterrissage,... sans se voir car dans le brouillard.

Tiens, en parlant de brouillard, m'en revient une!

C'était un vol de nuit à Marsan, en été. Avec la forêt landaise et le refroidissement au début de la nuit se créait un brouillard qui stagnait à deux trois mètres du sol et épais d'environ un mètre. Pas de quoi fouetter un chat, mais à l'atterrissage, avec le phore, c'est une autre affaire! Ceux qui ont souvent roulé de nuit dans ces conditions pourront imaginer la chose...

Donc, ce soir-là trois Mirage 4 en l'air pour un entraînement de routine. Le premier rentre et on lui signale le brouillard: il répond qu'il vient voir et que s'il y a problème, il ira sur Istres (les Mirage 4 avaient pour obligation d'avoir une réserve de carburant pour rejoindre le terrain le plus loin et, en plus, tant que les Mirage 4 n'étaient pas posés, le C135F de service restait en l'air...)

Donc le pilote vient, voit... et se pose.
-"Vous direz aux suivants qu'il faut faire attention!
-Roger, ce sera fait!

On répercute l'information à l'OPO (officier de Permanence Opérationnelle) qui, globalement, nous fait comprendre qu'il en a rien à secouer. C'est un lieutenant-colonel chasseur et le bombardiers ne sont pas son problème.

Le second Mirage 4A se pointe, vient, voit et ... se pose.
-Vous dire au suivant que c'est dangereux!

A la réception de l'information, l'OPO monte à la Vigie, voit et vient annoncer au Chef de Quart, à l'Approche:
-Allez, je joue un coup de poker... on le pose!

Et le troisième et dernier Mirage 4A se présente en toute connaissance des choses.
-Je vois la rampe d'approche et le balisage!

Il était en palier GCA à une vingtaine de kilomètres du terrain, à 500 mètres de hauteur, prêt à descendre pour la finale d'atterrissage. Celle-ci se passe bien et il annonce visuel de la piste aux minima d'atterrissage et après... plus rien!

Sinon un coup de téléphone affolé d'une des sentinelles de l'Escadron Chasse (à près de 3 kilomètres du seuil de piste) à l’Approche :
-J'ai entendu un grand bruit, puis plus rien! Venez voir, je ne suis pas tranquille. J'ai prévenu le chef de poste!
Pendant ce temps la Vigie n’avait plus le contact radio et appelait sans arrêt le pilote… qui finit par répondre
-euh… je ne sais pas où je suis, venez me chercher !

Et le Chef de Quart d’envoyer la 4L du CLA sur la piste pour trouver ce foutu avion ! Ben, il n’a rien trouvé, sur la piste. Alors il est revenu par le taxiway et en traversant le parking de la Chasse, il est tombé sur la sentinelle et le chef de poste. Ceux-ci ont montré la direction du bruit et le contrôleur y est allé.

Il a fini par trouver l’avion : il était arrêté à quelques mètres du grillage de protection du parking Chasse, dans l’herbe bien entendu et.. dans le brouillard aussi ! Le pilote, un ancien du 1/12 et un très bon copain, attendait patiemment dans l’avion, avec son Nav. Le contrôleur a donné toutes les informations pour que l’on vienne chercher l’avion et faire descendre l’équipage… Ce qui fut fait.

L’explication est simple : à l’arrondi, le pilote a été ébloui par le halot du phare et il a été aveuglé par une lumière blanche. L’avion touchait des roues pendant ce temps et le pilote a plaqué la roulette de nez au sol pour pouvoir freiner aussitôt que possible. Ce faisant, l’avion a pris un angle de 1 à 2 degrés par rapport à l’axe de piste et il a fini par sortie de piste… sans que son pilote ne s’aperçoive de cela tout de suite. Le sable (des Landes) a fait son œuvre et a freiné l’avion tout seul.
L’avion a été vérifié et il a revolé une semaine plus tard : il n’avait rien ! Messier fabrique décidemment de bons trains d’atterrissage. En revanche, le pilote a écopé de 5 points négatifs (si je me souviens bien) mais cela ne l’a pas empêché, quelques temps plus tard, de devenir le pilote de Marque du Mirage 4P. C’est vrai que c’était un très bon pilote et très professionnel.

That’s all folks !
Vive le Mirage 4A !

JJ

J'ose à peine imaginer la même scène à Cambrai : Y a pas de sable pour freiner, et, pire si ça avait été en 10 avec la pente de la piste .....

Raymond